Le thorium, un cadeau d’ Ásgard? Par Claire Haemmerlé

L’uranium ? C’est dépassé. Le plutonium ? Laissez tomber. Place au thorium ! Plus abondant sur terre et moins producteur de déchets, le thorium est parfois présenté comme le nucléaire vert du futur. Il aurait un énorme potentiel comme combustible nucléaire, avec des risques d’accident nucléaire et une production de déchets très fortement réduits.

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Ed Sheeran : plus qu’un artiste populaire, par Celia Ratovondrahona

La musique populaire d’aujourd’hui : une industrie

Les chansons les plus connues aujourd’hui sont celles qui sont « radio friendly », c’est-à-dire les plus susceptibles de passer à la radio dans la mesure où elles sont conformes à certaines normes de format – avec un morceau d’une durée moyenne de 3 minutes et 30 secondes –, de tempo et/ou de structure.

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Ni capitalisme, ni communisme : entretien avec Christian Felber, par Fàtima Hoces Fuentes

L’Économie du Bien Commun

« L’Économie du Bien Commun[1] » est un livre de 150 pages publié le 16 août 2010 par la maison d’édition viennoise Deuticke. Les bases théoriques avaient été élaborées dans le livre précédent « Nuevos valores para la economía » (Nouvelles valeurs pour l’économie) du même auteur (Deuticke, 2008). Depuis lors, une vingtaine d’entrepreneurs ont participé au développement de ce modèle. Un des objectifs de la publication est d’échapper à l’inutile dichotomie « ce qui n’est pas capitaliste doit être communiste » pour offrir une alternative humaine au système.  Dans l’annexe du livre, 70 entreprises se sont engagées à soutenir ce modèle – ce qui démontre que le modèle n’est pas qu’une belle idée utopique : il rencontre des bonnes pratiques entrepreneuriales. Aujourd’hui, quelques 250 entreprises soutiennent le modèle et 70 entreprises ont décidé de le mettre en œuvre.

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Ni capitalismo, ni comunismo : entrevista a Christian Felber, por Fàtima Hoces Fuentes

La Economía del Bien Común

La economía del bien común es un libro de 150 páginas que se publicó el 16 de agosto de 2010 en la editorial vienesa Deuticke. Los fundamentos teóricos habían sido elaborados en un libro precedente «Nuevos valores para la economía», del mismo autor (Deuticke, 2008). Desde entonces, una veintena de empresarios ha participado en la tarea de desarrollar y detallar el modelo. Uno de los objetivos de la publicación del libro es escapar de la estéril dicotomía «lo que no es capitalismo tiene que ser comunismo» y ofrecer una alternativa sistémica humana. En el apéndice del libro, 70 empresas apoyan el modelo con su firma – lo cual es una señal de que el modelo no sólo es una hermosa idea utópica, sino que ha emergido desde la práctica empresarial. Hoy, unas 250 empresas apoyan el modelo y 70 se han decidido a implementarlo.

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Souriez, vous êtes filmés !

Les vidéos ont envahi Internet depuis une dizaine d’années et ont pris une place importante dans notre société. Elles sont l’une des vitrines principales du Web et sont accessibles au plus grand nombre notamment grâce aux smartphones. Média, réseau social, moyen de communication, la vidéo a évolué, depuis les débuts de YouTube et Dailymotion jusqu’à aujourd’hui. La question est désormais de savoir si son rôle, son statut et son impact peuvent encore évoluer, et dans quelle mesure. Son influence va-t-elle perdurer au fil des années ? Pour répondre à cette interrogation, cet article va analyser les étapes de cette progression, et détailler ses possibilités, ses enjeux et ses risques. De Vevo à Périscope, de MSN à Skype, des selfies aux snaps, la vidéo passe derrière l’objectif pour une analyse sous tous les angles de vue.

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Interview de Mr. Gilles EBOLI, directeur de la BML

Suite à l’article Liseuse ou Livre, j’ai réalisé une interview de Mr. Gilles EBOLI, directeur de la Bibliothèque Municipale de Lyon, afin de compléter le propos de cet article du point de vue de l’institution et d’en savoir plus sur les missions de la bibliothèque aujourd’hui. Une interview où de nombreux thèmes – le livre, le numérique, la cité – sont abordés sans détour.

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Liseuse ou Livre : a-t-on définitivement tourné la page ?

Livre électronique, liseuse, ebook, lecteur électronique, tablette de lecture… De nombreux termes existent pour nommer cet outil de lecture, créé il y a une vingtaine d’années déjà, qui permet de lire des livres sur un appareil mobile. Une mini-révolution qui représente une nouvelle expérience de lecture dite numérique, qui reste différente de son « alter ego » en papier. Quelles sont les avantages, les inconvénients, les différences et les similitudes entre les deux ? Les réponses à ces questions révèlent qu’au-delà de l’aspect commercial, il y a également des enjeux de culture, de patrimoine et de santé lorsque l’on oppose les liseuses et les livres.

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Information-communication, mention réseaux sociaux.

Les réseaux sociaux ont-ils eu la portée espérée dans les grands débats européens ? Sans aucun doute, on peut voir que les élections européennes ont largement été couvertes sur les réseaux sociaux, Facebook et Twitter en tête. Quant à l’influence qu’ils auraient pu avoir sur les grand débats européens, l’actualité des ces dernières semaines nous laisserait en douter. Il n’y a pas si longtemps, les campagnes s’accompagnaient de tracts distribués sur les marchés de la circonscription. Pour ces élections, le mode de communication 2.0, à travers des messages courts mais postés en instantané, s’est manifesté plus que jamais alors que s’essoufflaient les traditionnels porte-à-porte ou conférences de presse. Cette nouvelle ère des campagnes électorales numériques, avec des publications sur les réseaux sociaux, complète la palette pour convaincre les électeurs, mais révèle également les failles d’une communication et d’une information jugée inadéquate à convaincre.

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Lignes de partage, par Oksana Lychkovska

Lignes de partage

par Oksana Lychkovska

A la veille de l’élection présidentielle en Ukraine, notre correspondante à Odessa nous adresse son analyse du principal clivage qui marque l’opinion. Après des mois de grave tension et de multiples pressions vivement ressenties par la population, l’oscillation entre l’ancien et le nouveau pourrait favoriser le succès d’un candidat qui l’emporterait en parvenant à se rallier les voix des indécis. L’auteur, professeure de sociologie des médias à l’université d’Odessa (Ukraine) contribue à la revue Sens public depuis 2013 : voir la page http://www.sens-public.org/spip.php?auteur1042

L’analyse des attentes socio-politiques et des dispositions des électeurs ukrainiens à la veille de l’élection présidentielle manifeste qu’une ligne de partage principale est structurée par l’opposition de l’ancien et du nouveau.

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BRUXELLES, JE T’AIME MOI NON PLUS…

 

Longtemps en tête du train de la démocratie, le Vieux Continent semble aujourd’hui souffrir de nombreux soubresauts pouvant s’avérer, d’ici quelques semaines, néfastes pour son futur politique.

Les fragilités associées à la construction européennes se manifestent de manière récurrente à l’occasion des scrutins locaux et nationaux qui voient le plus souvent l’opinion sanctionner les gouvernements au motif de leur engagement pro-européen.

Sur le chemin des élections

Andrej Kiska a remporté les élections présidentielles en Slovaquie avec 59,4 % des voix à l’issue du second tour de samedi 29 mars 2014. L‘élection d’un milliardaire philanthrope euroconvaincu peut paraître une bonne nouvelle. Par contraste, les Municipales en France ont vu une percée claire du Front National, parti populiste, xénophobe et anti-européen, dont la réédition au moment du scrutin européen ne présage rien de bon. De même, la victoire du parti de Viktor Orban aux législatives en Hongrie ne fait qu’accentuer cette crainte parmi les europhiles.

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