In Platonis Phaedrum Scholia: 256e3
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Σωκράτης
ταῦτα τοσαῦτα, ὦ παῖ, καὶ θεῖα οὕτω σοι δωρήσεται ἡ παρ᾽ ἐραστοῦ φιλία:
Socrate
Ces biens, si grands et divins, mon garçon, te donnera l'amitié d'un amoureux:
Platon, Phèdre, 256e3-256e3
L’amour est divin, θεῖος. C’est ce que ce second discours a démontré - ou plutôt c’est son point de départ. L’amour est divin, Amour est un dieu, on ne peut qu’en dire du bien.
À partir d’un tel présupposé, tout ce qui a été dit dans les discours précédents ne peut qu’être faux. Et ici Socrate tire les conclusions et résume: l’amitié d’un amoureux apporte des biens qui sont dignes d’Amour, de ce dieu: des biens énormes donc et, évidemment, puisqu’ils viennent d’un dieu, divins.