In Platonis Phaedrum Scholia: 255e2-5
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Σωκράτης
ἐπιθυμεῖ δὲ ἐκείνῳ παραπλησίως μέν, ἀσθενεστέρως δέ, ὁρᾶν, ἅπτεσθαι, φιλεῖν, συγκατακεῖσθαι: καὶ δή, οἷον εἰκός, ποιεῖ τὸ μετὰ τοῦτο ταχὺ ταῦτα.
Socrate
Mais il désire, comme l'amoureux, mais avec moins de force, de le voir, de le toucher, de l'embrasser et de s'allonger à ses côtés: et dans ces conditions, il le fait assez rapidement.
Platon, Phèdre, 255e2-255e5
Amitié, donc, mais avec une attirance sensuelle. L’aimé, lui aussi désire (ἐπιθυμέω), comme l’amoureux. Certes, avec moins de force, mais de la même manière (παραπλησίως). Et ce qu’il désire a clairement un caractère sexuel: voir (ὁράω), toucher (ἅπτω), embrasser (φιλέω) et finalement s’allonger à ses côtés (συγκατάκειμαι).
Ce sont initialement des désirs faibles, juste des penchants, on pourrait dire, mais le désir a la capacité d’aspirer ceux qui s’y approchent.