In Platonis Phaedrum Scholia: 254b4-5

ἀστράπτω, ὄψις

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Σωκράτης
καὶ πρὸς αὐτῷ τ᾽ ἐγένοντο καὶ εἶδον τὴν ὄψιν τὴν τῶν παιδικῶν ἀστράπτουσαν.

Socrate
Et ils se rendent auprès de l'aimé et il voient la vue qui irradie de lui.

Platon, Phèdre, 254b4-253b5

La vue de l’aimé: ὄψις. C’est le même terme utilisé lorsqu’on parlait de la vue des idées et c’est en effet le même effet que fait la vue de l’aimé.

La vue “irradie” (ἀστράπτω) de l’aimé. C’est intéressant de s’arrêter sur cette formulation. L’aimé n’est pas un objet passif qui est perçu par un sujet. Ce ne sont pas le cocher et le bon cheval ici qui agissent: au contraire ils sont complètement passifs, ils ont été traînés par le mauvais cheval. Et maintenant l’aimé irradie son image vers eux.

Le verbe ἀστράπτω indique le mouvement des rayons de lumière, mouvement actif qui frappe ceux qui les reçoivent. La vue éclaire ceux qui voient. Ceux qui voient sont les objets et non les sujets de la vue.

ἀστράπτω, ὄψις scholia