In Platonis Phaedrum Scholia: 249e1-4

ἐραστὴς, ὑπόμνημα

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Σωκράτης
ὡς ἄρα αὕτη πασῶν τῶν ἐνθουσιάσεων ἀρίστη τε καὶ ἐξ ἀρίστων τῷ τε ἔχοντι καὶ τῷ κοινωνοῦντι αὐτῆς γίγνεται, καὶ ὅτι ταύτης μετέχων τῆς μανίας ὁ ἐρῶν τῶν καλῶν ἐραστὴς καλεῖται.

Socrate
Ce discours montre que cette manie est la meilleures de toutes les inspirations et celle de meilleure origine pour celui qui l'a et qui la partage et que celui qui aime les belles choses et qui est affecté par cette forme de manie on l'appelle amoureux.

Platon, Phèdre, 249e1-249e4

La manie dont on parle s’appelle amour. Celui qui en est affecté, c’est l’amoureux: l’ἐραστὴς.

Voilà où on voulait en venir depuis le début du discours, voilà pourquoi il a fallu parler de l’âme, de son immortalité, du cortège des dieux dans l’hyperouranion.

La définition de la manie amoureuse est donc liée à la structure métaphysique du monde: aimer les belles choses signifie les regarder en tant qu’ὑπόμνημα. L’amour est l’envie de voir à nouveau les essences.

À partir de maintenant le discours de Socrate se concentrera à nouveau sur l’amour, sur sa définition et sur les biens qu’il apporte. Le discours se rapproche donc des discours précédents. Mais cette longue introduction a complètement déplacé les enjeux.

ἐραστὴς, ὑπόμνημα scholia