In Platonis Phaedrum Scholia: 246b6-7
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Σωκράτης
πῇ δὴ οὖν θνητόν τε καὶ ἀθάνατον ζῷον ἐκλήθη πειρατέον εἰπεῖν.
Socrate
Maintenant il faut expliquer comment les êtres vivants sont appelés mortels ou immortels.
Platon, Phèdre, 246b6-246b7
L’âme est immortelle, on l’a dit. Et l’âme est ce qui anime le corps. Mais alors comment est-ce possible que certains être vivants sont mortels et certains immortels (les dieux)? Voilà la question.
Le problème de l’immortalité revient et semble, encore une fois, fondamental. Mais pourquoi s’inquiéter autant de la mortalité des corps? Sans doute, d’une part, parce que la mort questionne - notre mort nous questionne. Mais probablement aussi parce que, dans le raisonnement philosophique, la finitude - de façon plus large - pose des problèmes logiques. Il est plus facile de penser quelque chose de pérenne que quelque chose d’éphémère car ce qui est pérenne ne change pas et ce qui est éphémère change. Ce qui pose problème est le passage d’un état à l’autre - le passage qui est au centre des discussions du Parménide.