In Platonis Phaedrum Scholia: 242c4-6

μάντις, φαῦλος

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Σωκράτης
εἰμὶ δὴ οὖν μάντις μέν, οὐ πάνυ δὲ σπουδαῖος, ἀλλ᾽ ὥσπερ οἱ τὰ γράμματα φαῦλοι, ὅσον μὲν ἐμαυτῷ μόνον ἱκανός: σαφῶς οὖν ἤδη μανθάνω τὸ ἁμάρτημα.

Socrate
Je suis devin donc, pas très bon, comme ceux qui connaissent mal les lettres, mais cela me suffit; je connais donc clairement ma faute.

Platon, Phèdre, 242c4-242c6

Socrate est un peu devin (μάντις): le devin est quelqu’un qui est capable de lire les signes, de les interpréter, de leur donner un sens. Le démon est un “signe familier” pour Socrate (εἰωθὸς σημεῖόν) et un signe on doit le comprendre. Comme les logs d’erreur donnés par un logiciel qui boggue: il faut de la patience, il faut lire attentivement et puis on sera capable de comprendre où se trouve le problème. Le démon a juste dit non, il a juste bloqué le flux, il a juste planté le programme. Maintenant il faut analyser.

Qui d’entre vous a déjà eu la patience de lire attentivement un message d’erreur? C’est familier - comme les signes du démon pour Socrate - mais c’est chiant de les lire. Nous sommes tous comme des enfants qui apprennent le lettres (φαῦλος), il faut de la patience pour les déchiffrer, une après l’autre.

C’est fatiguant, dure, épuisant, mais il suffit de peu de compétences pour le faire. Ce peu de compétences Socrate les a. Et avec elles il a été capable de comprencdre clairement (σαφῶς) sa faute.

μάντις, φαῦλος scholia