Transcan16 - j. 7

Transcanadienne

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Demain on repart.

Le groupe sera différent : Erwan et Julie repartent en avion. En voiture, Hélène, A. et moi serons accompagnés par Jeanne et Marie-Christine. Le retour a été moins organisé que l'aller car nous avons plus de temps. Nous n'avons pas de présentation ni de colloque à la fin. Nous ne savons même pas par où nous allons passer - étant donné que la transcanadienne n'est pas une route mais un réseau de routes.

Beaucoup moins d'attentes, peut-être beaucoup de possibilités ouvertes.

Entre temps, Le Devoir parle de nous... Comme d'habitude, Fabien Deglise est beaucoup plus pessimiste que moi. Je ne dirais pas que le numérique détruit notre possibilité d’appréhender le réel, mais plutôt qu'il est une partie importante de notre façon de construire et d'habiter l'espace et qu'il faut donc veiller à rester protagonistes de cette production. Certes, si nous laissons Google Maps être le seul acteur à cartographier l'espace et l'imaginaire, nous aurons peu de possibilités de différence, de créativité et de profondeur. Mais on peut utiliser les outils numériques pour réinvestir l'espace, pour en redevenir protagonistes. Notre expérience ne souligne pas une rupture entre numérique et non numérique, mais plutôt une rupture entre un numérique collectif et partagé et un numérique propriétaire et géré par une poignée d'entreprises privées.

 

Transcanadienne Numérique